Pour un bon bout de temps

"(...) LE FIGARO. – La nouvelle crise que traverse le Timor-Oriental vous inquiète-t-elle ?

Alexander DOWNER– La raison de cette crise est l'échec des dirigeants du pays à trouver une solution à leurs problèmes intérieurs. Il s'agit d'une question de gouvernance. C'est avec une grande hésitation que nous sommes venus à leur aide. Avec l'appui du Portugal, de la Malaisie et de la Nouvelle-Zélande, nous sommes parvenus à rétablir la sécurité.
Mais le Timor-Oriental doit résoudre lui-même ses propres problèmes. On ne pourra le faire à sa place. Nous espérons qu'il s'y attellera au cours des prochaines semaines. Plus tôt il le fera, plus tôt nous pourrons réduire notre présence militaire.
Mais je crois que l'ONU devra rester engagée sur le terrain pour un bon bout de temps. Nous sommes en train de discuter d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité qui permettra aux Nations Unies d'agir pour la réconciliation et l'amélioration de la gouvernance. Nous préconisons également le maintien d'une force de police d'environ 500 hommes, dont des Australiens, sous l'égide de l'ONU.(...)"
(le figaro-26.6)


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